Aujourd’hui, Corsica Sole met en lumière le rôle essentiel de nos collaboratrices dans la transition énergétique. Leur passion, détermination et expertise enrichissent notre équipe au quotidien. Découvrez les parcours de ces femmes ingénieures et ingénieuses qui façonnent l’avenir des énergies renouvelables.

Alice, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier ? 

L’énergie solaire est intermittente, Corsica Sole se consacre au développement de solutions de stockage d’énergie visant à stabiliser le réseau électrique. 

Mon rôle au sein de l’entreprise consiste à étudier de quelle manière nous pouvons optimiser l’intégration du stockage sur le marché de l’électricité en France. Mes responsabilités englobent la prospection de marché, la surveillance réglementaire, les échanges avec les gestionnaires de réseau et de distribution tels que RTE et Enedis. J’effectue également des calculs afin de déterminer le modèle de batterie le plus avantageux en fonction des prévisions.

Les femmes sont encore sous-représentées dans le secteur de l’industrie et de l’énergie. Toi, qu’est-ce qui t’a incité à sauter le pas ? 

Adolescente, je n’avais pas d’idée arrêtée concernant mon orientation, je savais que j’étais passionnée par la physique et la logique, j’ai donc opté pour la filière S. Puis grâce à une conseillère d’orientation,  j’ai découvert les écoles d’ingénieurs.

Après le lycée, j’ai donc intégré une école d’ingénieur, en suivant des cours généraux. Ce sont les intervenants et intervenantes qui m’ont transmis leur passion pour le secteur de l’énergie et de l’électricité. En master, je me suis spécialisée dans les énergies et systèmes électriques automatisés. Finalement, j’ai découvert le milieu petit à petit, notamment en faisant des stages.

Quel conseil pourrais-tu donner aux jeunes femmes qui souhaiteraient rejoindre le secteur de l’énergie ? 

Foncez ! N’hésitez pas ! Il s’agit d’un secteur dynamique, en plein renouvellement, avec de nombreuses opportunités à saisir ! Il existe de nombreux sous-domaines, et ce n’est pas parce que c’est de l’industrie et de l’énergie que c’est forcément très technique. Le secteur des énergies renouvelables a besoin de toutes les compétences. 

Travailler dans le secteur des énergies renouvelables est très gratifiant. Quand on prend du recul, on parle du climat, et c’est agréable de savoir qu’on a un impact sociétal et environnemental positif. 

Pour répondre à ta question, il ne faut pas avoir peur d’être entourée de garçons. Lorsqu’on travaille, on ne voit même pas la différence.  Le principal, c’est de trouver ta place, un travail qui t’intéresse, et qui a une valeur ajoutée pour toi et la société. 

Prescilla, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier ?

En tant que responsable du projet, ma mission consiste à concrétiser le projet une fois les autorisations obtenues. Cela implique d’établir un suivi, de coordonner les différentes personnes impliquées et de déterminer le moment où leur intervention est nécessaire. Mon rôle comprend également la collecte de toutes les informations nécessaires pour mener à bien le projet.

En résumé, c’est un peu comme construire une maison. Il s’agit de définir la manière dont elle est construite, de s’entourer correctement, de trouver les ressources financières nécessaires et de s’assurer que tout se déroule correctement.

Les femmes sont encore sous-représentées dans le secteur de l’industrie et de l’énergie. Toi, qu’est-ce qui t’a incité à sauter le pas ?

J’adorais la science et la physique. Pour mes études, j’ai suivi une filière scientifique au lycée, puis une école d’ingénieur généraliste avec une spécialisation en énergie et environnement. En parallèle, j’ai intégré un master en développement durable pour approfondir mes connaissances.

Ayant grandi au Bénin, les problèmes de coupures de courant et de pollution m’ont vraiment sensibilisée au changement climatique. J’ai donc décidé de combiner la science et la physique avec le développement durable, et de me tourner vers les énergies renouvelables. C’était une décision évidente pour moi.

Quel conseil pourrais-tu donner aux jeunes femmes qui souhaiteraient rejoindre le secteur de l’énergie ? 

Il faut définir quelles sont tes envies professionnelles et ne pas avoir peur. Ne pas avoir peur de se retrouver dans un milieu masculin. Les choses ont beaucoup changé, donc pas d’inquiétude, ça se passe bien. Une perspective différente peut apporter beaucoup, et cela permet de bien se compléter. Personnellement, cela ne m’a jamais posé de problème. Mes profs au lycée m’avaient conseillé d’aller en biologie, et j’ai dit non. Je savais ce que je voulais.

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier ? 

Je me consacre à l’optimisation de la gestion et de l’injection d’énergie sur le réseau. Mon travail consiste à développer et perfectionner des algorithmes en Python visant à optimiser les performances de l’EMS (Energy Management System) des centrales. Ces algorithmes font l’objet d’une analyse approfondie et de tests dans des scénarios que nous cherchons à rendre aussi réalistes que possible. Je suis également responsable de la maintenance informatique à Bastia.

Les femmes sont encore sous-représentées dans le secteur de l’industrie et de l’énergie. Toi, qu’est-ce qui t’a incité à sauter le pas ?

J’ai toujours été passionnée par les sciences et l’innovation technologique. En ce qui concerne mon parcours académique, au lycée, j’ai suivi la filière S, puis une licence en biologie, un master en environnement, et enfin, j’ai fait une thèse en géoscience. 

Un jour, j’ai réalisé que j’avais vraiment envie de me lancer dans la programmation ! Personne ne t’oriente vers ces domaines quand tu es une fille, alors que, pendant mes études en biologie, je choisissais systématiquement toutes mes options et spécialités en informatique !

Une fois la période du COVID-19 passée, j’ai décidé de me former en programmation avec l’association CodeFirstGirls. Cette association propose des formations gratuites de programmation informatique dispensées par des professionnelles, et cela a véritablement tout changé pour moi. En réalité, c’est la passion pour la programmation et le désir de contribuer au monde qui m’ont orientée vers le photovoltaïque.

Quel conseil pourrais-tu donner aux jeunes femmes qui souhaiteraient rejoindre le secteur de l’énergie ? 

Mesdemoiselles, mesdames, n’oubliez pas que votre parcours professionnel et vos choix doivent viser en premier lieu votre épanouissement et votre indépendance financière. Se lancer dans des domaines tels que l’ingénierie ou la programmation dans le secteur de l’énergie peut non seulement vous offrir une carrière gratifiante et stable, mais aussi renforcer votre confiance en vous et votre fierté personnelle.

Si certains termes ou concepts vous semblent intimidants à la lecture des descriptions des formations, des intitulés de poste ou même de cet article, sachez que c’est un ressenti commun à tous et toutes au départ.

L’important est de commencer et de progresser étape par étape. L’innovation n’a pas de genre alors prenez votre place et soyez actrices du changement !

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier ?

Je développe des outils, majoritairement sur Excel, de modélisation, c’est-à-dire des business plans de l’ensemble des projets que nous développons et construisons chez Corsica Sole. Ensuite, je m’occupe du suivi des performances financières des projets en exploitation. Les outils que je développe permettent d’optimiser certains processus en interne. La seconde partie de mes responsabilités implique l’implémentation de modèles d’optimisation de projets, permettant de prendre des décisions concernant la faisabilité ou l’abandon d’un projet.

Les femmes sont encore sous-représentées dans le secteur de l’industrie et de l’énergie. Toi, qu’est-ce qui t’a incité à sauter le pas ?

Depuis petite j’adore les mathématiques. Après une école d’ingénieure en mathématiques, une école de commerce et 5 ans en finance d’entreprise, je voulais donner un peu plus de sens, c’est pour ça que j’ai décidé de me tourner vers le renouvelable et le photovoltaïque. 

Je ne me suis jamais vraiment dit “Je ne peux pas y aller parce que je suis une fille, donc j’y suis allée et la question ne s’est pas posée.” Je ne me suis jamais mis de barrière. 

Quel conseil pourrais-tu donner aux jeunes femmes qui souhaiteraient rejoindre le secteur de l’énergie ? 

Foncez ! On est tous différents et capables d’apporter quelque chose ! La mixité, c’est prouvé, ça apporte énormément à une entreprise. 

Quand on a fait des études, on a la chance de pouvoir choisir donc il faut y aller ! Passez des entretiens, ne vous découragez pas, ne vous mettez pas de barrière ! Il faut essayer, et si ça ne fonctionne pas ce n’est pas grave, on peut essayer autre chose. Il n’y a pas d’échecs, que des expériences qui nous permettent d’apprendre !